La chasseresse glissait avec prudence entre les herbes hautes, se confondant au tapis d’humus encore frais en cette matinée d’automne brumeuse.
Sa courte tunique de camouflage aux lacets fermement resserrés ne la faisait paraître que silhouette, souffle de vent presque imperceptible…
Elle portait un fourre-tout accordé à sa tunique, à-peine alourdi du matériel nécessaire à son dessein : c’était décidé, ce matin-là, elle allait domestiquer cette beauté !
Soudain, elle se mit à l’arrêt : une longue queue d’ébène battait l’air à quelques pas.